Valeo : la CFDT réclame des mesures temporaires d’économies au lieu des mesures structurelles proposées par la Direction
En attendant la prochaine séance de négociation du 17 juillet prochain, la CFDT de Valeo s’émeut des mesures mises sur la table par la Direction de l’entreprise pour économiser 100 millions d’euros.
- Annulation de l’intéressement
- Gel des salaires
- Indemnisation activité partielle ingénieurs et cadres
- Subventions ASC (activité du CE) en baisse
- Jours de congé supplémentaires : 1 jour de congé supprimé (congés d’ancienneté, cadres dirigeants, congés spécifiques)
- Baisse des primes de médailles du travail
- Baisse de primes de départ en retraite
- Licenciement : remise en cause de l’indemnité supra légale
- Réduction de la rémunération de base ingénieurs et cadres de 5 %
- Suppression de la prime de progrès sur les sites
- Flexibilisation horaire (samedi, dimanche, nuit, journée)
- Changement de poste de travail des salariés des fonctions supports vers celles de la production de façon plus ou moins temporaire
- Harmonisation à la baisse des primes de travail de nuit pour tous les sites
- Augmentation forfait jour des ingénieurs et cadres : 218 jours au lieu de 215
- Baisse des majorations d’heures supplémentaires
- Suspension abondement : (PEG/PERCO (hors actions Valeo)
- Suspension prime Shares4U (actionnariat)
Pour la CFDT, il est impensable que le sous-traitant automobile profite de l’effet d’aubaine de la covid-19 pour adopter des mesures structurelles de réduction des coûts. La CFDT estime que même si l’automobile traverse une crise indéniable, il n’est pas question d’accepter des mesures d’économies sur les plus bas salaires. La CFDT demande des mesures temporaires en attendant un retour à meilleure fortune.
La Direction doit s’engager plus fermement sur l’activité et les emplois en France. Valeo ne doit pas être le Nokia de l’automobile.
t.laurent
16 juillet 2020