Lauak : la CFDT veut faire valoir quatre alternatives au PSE par tract

Les difficultés économiques rencontrées chez Lauak, sous-traitant aéronautique de 838 salariés installé dans les Pyrénées-Atlantiques (3 sites à Hasparren), le Gers (à L’Isle-Jourdain et Saint-Germé) et les Hautes-Pyrénées (à Bagnères-de-Bigorre), l’ont amené à annoncer un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de 250 salariés.

198 emplois vont être supprimés à Lauak Aerostructures France sur le site d’Ayherre-Hasparren et celui de L’Isle-Jourdain. Le reste se répartissant entre Lauak Aero Engine (site de Saint-Germé) et Lauak Industrie (site d’Hasparren). Mais la CFDT prépare à partir du 2 septembre, une campagne de tracts qui seront distribués à l’entrée de ces sites pour expliquer que les suppressions d’emplois ne sont pas une fatalité et que d’autres solutions existent. Dans ses tracts aux salariés, la CFDT mettra l’accent sur quatre alternatives.

1. L’Activité réduite pour le maintien dans l’emploi (ARME) : dispositif d’activité partielle de longue durée qui peut convenir à Lauak si une réduction d’activité durable est projetée. La CFDT a signé un accord national au niveau de la branche Métallurgie qui permet d’engager des négociations dans l’entreprise pour une activité partielle payée par l’État pendant 3 ans avec 40 % maximum de baisse d’activité.

2. Le prêt de salarié entre entreprises : dans le cas où Lauak connaît une baisse d’emploi, mais où d’autres entreprises ont besoin de ses compétences.

3. Le plan de départ volontaire (PDV) est une forme de PSE qui permet la négociation de départs volontaires en amont des licenciements économiques. Pendant cette phase, tout salarié appartenant à la catégorie professionnelle des emplois supprimés peut prétendre au départ, à condition de présenter un projet professionnel abouti.

4. Accords de performance collective : ce type d’accord nécessite une extrême vigilance et des équipes syndicales bien formées, car il peut se substituer aux clauses des contrats de travail et modifier les rémunérations, les temps de travail et conditions de mobilité géographiques ou professionnelles des salariés.