Stocamine : la CFDT demande la prise en charge des mineurs de fond
La CFDT continue de faire partie du collectif Destocamine, qui est composé de quatorze associations et syndicats. La décision du Tribunal de Nancy sur le déstockage la réjouit et, grâce à celle-ci, elle estime avoir remporté une seconde victoire sur ce dossier après une première étape de déconfinement partiel des déchets.
Mais elle se doutait bien que l’État n’en resterait pas là. Encore une fois, elle constate que du temps et de l’argent sont gaspillés sur l’affaire Stocamine. La poursuite du processus engagé du déstockage partiel de 2014 à 2017 a montré l’efficacité du mode opératoire employé et la question à méditer aujourd’hui est : quel est le tonnage que l’on aurait pu extraire à ce jour ?
Barbara Pompili a déclaré que la décision la plus sage était de laisser les déchets au fond. Mais la CFDT estime que c’est un non-sens absolu, car les accidents les plus graves ont eu lieu jusqu’à présent hors du périmètre du déstockage, par conséquent si la sécurité et la santé des mineurs sont la principale préoccupation de Mme Pompili, elle aurait dû interdire toute descente aux mineurs dès le lendemain de sa venue en Alsace. La CFDT souligne que le danger est présent partout…
La CFDT des mineurs de Potasse par l’intermédiaire de son Secrétaire général, Salvatore Di-Rosa continue de demander des comptes sur le devenir des personnes actuellement employées au fond. Nous notons au passage que le pourvoi en cassation n’a d’autre but que la poursuite d’une décision absurde prise au mépris de l’avis des élus, collectivités locales, associations et habitants du Grand Est, des pays voisins et du devoir du respect des devoirs vis-à-vis des générations futures.
La CFDT continuera le soutien à toutes les actions visant à obtenir l’extraction des 42 000 tonnes encore au fond de la mine Joseph-Else de Wittelsheim.
t.laurent
20 octobre 2021