XPlorer : la CFDT ne tolèrera pas le harcèlement envers ses élues
La société XPlorer est une petite entreprise d’un peu plus de 50 salarié.e.s installée à proximité de Toulouse, qui fabrique des détecteurs de métaux et les vend dans le monde entier. Des élections professionnelles se sont tenues en novembre 2023. Pleines de bonne volonté, 3 salariées ont contacté la CFDT pour adhérer et se présenter aux élections. Résultat : elles ont été élues (2 titulaires et 1 suppléante). C’est là que les ennuis ont commencé pour elles.
Dès que nos élues titulaires, pour qui tout se passait bien dans l’entreprise depuis plusieurs années, ont voulu exercer leurs missions, elles ont été victimes de brimades et d’entrave : accusation de harcèlement et « mise au placard » de l’une d’elles, sanction disciplinaire injustifiée, remise en cause de l’usage des heures de délégation, « flicage » et pression de l’encadrement quand elles essayaient de rencontrer les salarié.e.s, entrave à l’accès du local du CSE, propagation de rumeurs leur attribuant la perte possible d’avantages pour les salarié.e.s, sans compter les comportements agressifs du directeur et de la responsable RH…
Devant cette situation inadmissible, le syndicat CFDT a demandé à rencontrer la Direction de l’entreprise pour essayer de retrouver un climat social apaisé et respectueux. Peine perdue : malgré les grands sourires et l’incompréhension (feinte) du directeur, aucune amélioration de la situation n’a été constatée.
Sous la pression, nos deux élues ont été mises en arrêt maladie par leurs médecins, malgré leur courage et l’énergie mise à défendre leur bonne foi. Le syndicat CFDT a donc saisi l’inspection du travail et son avocate pour faire cesser ce qui lui a paru être du harcèlement, et faire respecter le droit du travail et le dialogue social. En attendant, quel gâchis !
t.laurent
15 octobre 2024