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j’adhère à la FGMM CFDT

Depuis près d’un an et le départ de Carlos Tavares, Stellantis traverse une période de flottement sans précédent. Le groupe vit dans une transition interminable : six mois sans Direction générale identifiée, et toujours aucun plan stratégique présenté.Les salariés, eux, attendent des perspectives claires dans un climat d’incertitude grandissant qui fragilise les collectifs.Depuis plus de dix ans, les revirements stratégiques se succèdent : hier, l’électrique était jugé dogmatique et dangereux pour l’emploi ; puis le plan Dare Forward a fixé un cap 100 % électrique d’ici 2030 ; avant que le nouveau CEO n’annonce un retour aux hybrides, aux thermiques et même au diesel et remette en question les orientations et les décisions de l’UE.À chaque changement de cap, les salariés ont payé le prix fort : réorganisations, coupes budgétaires, projets arrêtés, suppressions de postes, et conditions de travail toujours plus dégradées. Cette instabilité permanente empêche toute visibilité et use profondément les équipes.Aujourd’hui, Antonio Filosa esquisse ses orientations par voie de presse, sans information ni communication en interne aux salariés. Il évoque la croissance, l’exécution industrielle et la rentabilité, les mêmes priorités que celles déjà mises en avant par Carlos Tavares, souvent au détriment des conditions de travail et du dialogue social.La CFDT alerte sur une gouvernance de plus en plus déséquilibrée : les réorganisations récentes montrent une domination croissante des dirigeants issus de l’ex-FCA, tandis que les responsables ex-PSA disparaissent progressivement. L’esprit d’une fusion équilibrée à 50/50 a disparu, tout comme la place de l’Europe et plus encore celle de la France, dans les priorités du Groupe.Dans ce contexte, la CFDT demande une rencontre rapide entre Antonio Filosa et les organisations syndicales françaises.Les salariés ont besoin de comprendre les choix industriels, les priorités de R&D, les perspectives d’emploi et les engagements réels pour les sites français.Enfin, la CFDT interpelle le gouvernement : les tergiversations actuelles sur la politique industrielle française accentuent le déséquilibre au profit des États-Unis et de l’Italie. Sans réactions fortes, les emplois de toute la filière automobile sont menacés et les aides publiques versées à Stellantis auront été inutiles.Les salariés de Stellantis font vivre l’entreprise au quotidien. Ils méritent respect, clarté et des garanties concrètes pour leur avenir.