Stellantis/Faurecia (Forvia) : la CFDT réclame que les deux Directions assument la fermeture du site de Pulversheim et aident les salariés
Quelques mois après le retrait de Stellantis de son capital, Faurecia (Forvia) a décidé de fermer le site de Pulversheim, spécialisé dans la production des sièges pour les véhicules Peugeot, pour ouvrir un nouveau site à Allenjoie (25), plus proche de Sochaux.
Cette décision met 136 salariés à la porte ! aucun effort sérieux n’est fait pour reclasser ou aider ces derniers :
• Stellantis refuse de proposer des CDI sur son site de Mulhouse ;
• Faurecia s’oppose aux demandes des syndicats pour inciter au reclassement sur le site d’Allenjoie (prime incitative de reclassement ridiculement basse, période d’adaptation insuffisante, aucune analyse des nouvelles conditions de travail à Allenjoie…).
Le choix stratégique de Faurecia (nécessairement validé par Stellantis) est incohérent au regard de la montée en puissance du site de Stellantis Mulhouse. En effet, Allenjoie est distant de 80 km de Stellantis Mulhouse alors que le site de Pulversheim est situé à 15 km de Stellantis Mulhouse. Stellantis a du mal à recruter, mais ne veut pas des salariés de Pulversheim et surtout de leurs compétences alors qu’ils sont rapidement adaptables au système Stellantis !
Faurecia, tel que nous le connaissons aujourd’hui, a été créé en 1997, à la suite du rachat de Bertrand Faure par Ecia, filiale de PSA qui est aujourd’hui devenue Stellantis, afin de créer un acteur mondial de l’automobile.
C’est donc clairement Stellantis qui est à l’origine de la création de Faurecia et qui aujourd’hui pratique le déni de famille en ignorant les salariés de Faurecia.
Les salariés de Faurecia Pulversheim et leurs familles en subissent les conséquences.
Stellantis et Faurecia (Forvia) doivent assumer leurs choix et aider les salariés de Pulversheim à hauteur de leurs moyens conséquents.
La CFDT Métallurgie Alsace demande fermement à ce que :
• Les blocages de reclassement en CDI chez Stellantis soient totalement levés !
• Faurecia assume enfin ses décisions de casse sociale en y mettant des moyens dignes pour financer les mesures d’accompagnement en faveur des salariés victimes !
• Les deux acteurs arrêtent enfin le jeu de l’autruche et acceptent de prendre l’intégralité de leurs responsabilités, par respect pour les salariés sacrifiés.
t.laurent
29 septembre 2022