Schneider Electric : pour la CFDT, un risque fort de conflit
Pour la CFDT, un risque fort de conflit lors d’une fin de négociation tendue sur les PSE moyenne tension
Schneider Electric n’a pas fini de fermer ses usines moyenne tension en France que ses dirigeants investissent en Hongrie, en Chine, en Turquie, trois pays à régimes autoritaires ! Schneider Electric se débarrasse de trois de ses sites français pour l’été prochain. L’entreprise déclenche ces trois PSE dans un contexte économique, sanitaire et social tendu. Sa Direction est restée sourde aux demandes des organisations syndicales de rallonger les délais de négociation ou d’exécution de ces plans sociaux.
De son côté, la CFDT dénonce des négociations menées tambour battant, elle s’insurge contre les carences des mesures de reclassements en interne et en externe et elle déplore que la Direction refuse des mesures supplémentaires pour les sites sinistrés de Saumur et Montpellier. Elle souligne un risque de conflit dans cette fin de négociation tendue sur les PSE moyens tension.
La CFDT revendique :
• Des mesures sociales à la hauteur des moyens du groupe qui doivent permettre de trouver des solutions pour tous les salariés impactés.
• Des mesures spécifiques pour minimiser les impacts des fermetures de sites dans des bassins d’emplois isolés et sinistrés.
o Une plus grande offre de postes en interne à proximité des sites qui vont fermer.
o Un plus grand nombre d’offres d’emploi pour le personnel en congé de reclassement.
o L’allongement du congé de reclassement.
o Une prime de 25 000 € pour chaque salarié.