Renault Retail Group : La CFDT s’inquiète des conséquences sociales de la remise à plat du modèle de distribution des véhicules
Depuis quelques années, Renault Retail Group est engagé dans une restructuration de grande ampleur. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
En 2018, cette société employait 8 500 collaborateurs. En 2021, ils n’étaient plus que 5 000 dans 35 établissements. Un plan est prévu pour vendre en 2022 et 2023, les établissements de Tours, Loches – Chinon, Le Mans, Angers, Le Havre et Rouen. Ce qui va faire fondre les effectifs à 4 100 collaborateurs en 2022, puis à 3 800 en 2023 dans 27 établissements. C’est un quart des effectifs qui est supprimé sur les 2 ans à venir.
La CFDT de Renault Retail Group s’inquiète de l’avenir du réseau. Combien d’établissements dans 3 ans ? Combien de salariés ? Quelle visibilité pour les salariés sur la viabilité des repreneurs ?
La CFDT reste vigilante sur les conditions de transfert des contrats de travail face aux repreneurs, tout comme elle l’a fait ces deux dernières années. Elle est présente sur ces cessions d’établissements, elle le sera aussi lors de la continuité des activités.
Pour la CFDT, c’est le modèle même de la distribution des véhicules du constructeur qui est mis à plat. Existera-t-il encore un réseau constructeur dans 5 ans quand près de 60 % des salariés auront été sortis du réseau ?
t.laurent
16 mars 2022