Renault : la CFDT dénonce un dispositif d’actionnariat dans les négociations salariales

Au lendemain des résultats financiers positifs du groupe Renault, la CFDT dénonce le principe d’imposer un dispositif d’actionnariat. Ce sujet aurait dû être traité en dehors de ces négociations salariales pour lui donner du sens. Ce budget de 0,7 % ne sert qu’à habiller un budget réel de 1,9 %, dont 0,2 % d’ancienneté. Budget qui est bien loin des attentes des salariés.

La Direction de Renault n’aura pas entendu les salariés lorsqu’elle annonce une augmentation de 20 € en augmentation générale pour les salariés APR, augmentation qui devrait a minima être doublée dans cette période de forte inflation. De plus, elle sacrifie les parcours professionnels de ces derniers avec un budget d’augmentations individuelles à 0,5 %.

La Direction de Renault n’aura pas non plus entendu les ETAM et les Cadres lorsqu’elle n’octroie pas de budget permettant une augmentation générale des salaires. Elle a préféré des augmentations individuelles avec un taux de couverture de 40 % pour ces salariés et une prime pour 70 % pour les ETAM.

Face à ce constat et après consultation de ses équipes, la CFDT Renault confirme qu’elle ne signera ni l’accord ni le PV de désaccord pour les mesures salariales 2022 chez Renault.