Mahle-Behr : la CFDT à nouveau inquiète pour l’avenir du site de Rouffach

Après trois PSE successifs (2013/2016/2019) qui ont mis sur le carreau plus de 500 salariés en CDI et des centaines d’intérimaires, les élus CFDT sont à nouveau inquiets pour l’avenir du site de Rouffach qui emploie encore environ 400 salariés.

Les élus viennent d’apprendre qu’un projet d’étude vise à délocaliser une ligne d’assemblage PTC (Radiateur de chauffage additionnel pour l’automobile) qui emploie plus de 50 salariés. Cette ligne était soi-disant le produit phare de l’usine et l’avenir du site après le PSE de 2019.

Depuis 2020, de nombreux salariés sont en activité partielle et la Direction a d’ores et déjà demandé des prolongations auprès de la DIRECCTE.

Interrogés sur le sujet, les dirigeants du site se veulent rassurants, tout en indiquant que ce n’est qu’un projet au stade d’étude. Néanmoins, au regard du passé et des PSE successifs, la CFDT est très pessimiste quant à l’avenir d’un grand nombre de salariés et du bureau d’étude.

La Direction indique que si la ligne se retrouve délocalisée, de nouveaux produits seront ramenés par le groupe sur le site de Rouffach pour compenser cette perte, mais la CFDT n’est pas dupe.

La CFDT envisage de déclencher un droit d’alerte économique afin d’obtenir des informations fiables et officielles concernant notamment la nature du projet, ses conséquences éventuelles sur l’emploi, et surtout la rentabilité et la pérennité du site de Rouffach.

Mahle-Behr : la CFDT à nouveau inquiète pour l’avenir du site de Rouffach

Après trois PSE successifs (2013/2016/2019) qui ont mis sur le carreau plus de 500 salariés en CDI et des centaines d’intérimaires, les élus CFDT sont à nouveau inquiets pour l’avenir du site de Rouffach qui emploie encore environ 400 salariés.

Les élus viennent d’apprendre qu’un projet d’étude vise à délocaliser une ligne d’assemblage PTC (Radiateur de chauffage additionnel pour l’automobile) qui emploie plus de 50 salariés. Cette ligne était soi-disant le produit phare de l’usine et l’avenir du site après le PSE de 2019.

Depuis 2020, de nombreux salariés sont en activité partielle et la Direction a d’ores et déjà demandé des prolongations auprès de la DIRECCTE.

Interrogés sur le sujet, les dirigeants du site se veulent rassurants, tout en indiquant que ce n’est qu’un projet au stade d’étude. Néanmoins, au regard du passé et des PSE successifs, la CFDT est très pessimiste quant à l’avenir d’un grand nombre de salariés et du bureau d’étude.

La Direction indique que si la ligne se retrouve délocalisée, de nouveaux produits seront ramenés par le groupe sur le site de Rouffach pour compenser cette perte, mais la CFDT n’est pas dupe.

La CFDT envisage de déclencher un droit d’alerte économique afin d’obtenir des informations fiables et officielles concernant notamment la nature du projet, ses conséquences éventuelles sur l’emploi, et surtout la rentabilité et la pérennité du site de Rouffach.