Lisi Creuset : la CFDT signe un accord qui cherche à limiter les départs contraints

Lisi Creuset est un sous-traitant aéronautique qui emploie 850 salariés répartis sur trois sites dans la ville de Marmande, en Aquitaine.

La CFDT vient d’accepter de signer un accord qui ramène à zéro le périmètre du PSE, initialement fixé à 197 suppressions de postes si 105 départs volontaires sont proposés par les salariés, en tout et pour tout.

Cet accord comporte néanmoins une clause qui prévoit que si les 105 départs volontaires ne se produisent pas au 25 février, l’entreprise procédera aux licenciements fixé à l’origine du PSE, diminué des départs de salariés qui ont eu lieu en 2020. La Commission paritaire de suivi des départs volontaires doit constater fin février le dénouement de ce suspens. L’enjeu des négociations pour la CFDT a été de fixer les meilleures conditions pour les départs contraints : indemnité de départ anticipée en retraite, congé anticipé d’activité, formation professionnelle, transition professionnelle, création d’entreprise, mobilité interne au sein du Groupe, rapprochement familial, accompagnement à la recherche d’emploi ou au projet de nouvel emploi. Selon ses dernières informations, 90 dossiers auraient été validés par la Commission paritaire. Il manque donc 15 départs volontaires d’ici la fin du mois pour éviter les départs contraints.

Ceci étant une première étape dans le PSE, car les conditions de travail vont être profondément transformées, les rapports humains et hiérarchiques seront impactés. La charge de travail, les objectifs et les moyens pour les atteindre, les transferts de compétences liés aux départs, le contexte du travail, les TMS et les risques psychosociaux, sont autant de paramètres à considérer. La CFDT va veiller à l’équilibre des salariés dans leur situation de travail et pour ce faire a démarré une enquête QVT/Télétravail auprès des salariés. Les éléments qui en sortiront feront l’objet de négociation avec la Direction dans le cadre de NAO entamées au mois de février.