La CFDT Métallurgie du Limousin passe à l’offensive pour le pouvoir d’achat
Avec une inflation sur un an de 4,8% à fin avril, un SMIC qui a progressé de 5,9% depuis mai 2021, les salaires décrochent et les Pouvoirs publics ne doivent pas être les seuls à agir.
L’explosion de la hausse des dépenses contraintes/obligatoires met et va mettre en grande difficulté les salariés. Comme partout en France, les salariés de la métallurgie du Limousin subissent de plein fouet les conséquences de cette inflation sans que leurs rémunérations augmentent en proportion.
Le Syndicat CFDT de la métallurgie du Limousin, par la voie de ses représentants syndicaux, demande la réouverture immédiate des négociations sur les salaires dans toutes les entreprises de la métallurgie du Limousin afin de revaloriser les salaires au plus tôt, car il n’est pas envisageable d’attendre, dans cette situation, les NAO de 2023.
Les revendications régionales :
• Des augmentations générales des salaires 2022 au moins égales à 4,8%.
• Une contribution soutenue aux frais de déplacement en fonction du lieu d’habitation des salariés.
• La mise en place plus large du télétravail afin de limiter au maximum les coûts liés aux transports.
En parallèle, la CFDT a appuyé la revendication intersyndicale (CFDT, CGT, CFE/CGC et FO) pour demander la répercussion de la hausse du SMIC de mai 2022 (2,65%) sur l’ensemble des minima des deux branches de cette région (19 et 87/23) auprès du patronat de la métallurgie du Limousin (UIMM).
La réponse de l’UIMM de renvoyer à une négociation en juillet pour augmenter seulement des minima qui se retrouveraient à nouveau en dessous du SMIC ne suffit pas et ne satisfait pas la CFDT.
t.laurent
19 mai 2022