Haulotte : Pas de PSE envisagé, selon la CFDT

Haulotte est une société spécialisée dans les nacelles élévatrices et les chariots élévateurs, qui emploie environ 700 salariés en France (2 000 dans le monde) répartis sur trois sites (Reims, Le Creusot, L’Horme), un siège social et un site logistique à Lorette.

Elle employait encore un nombre important d’intérimaires avant le confinement qui a disparu en grande partie aujourd’hui, mais elle a embauché, en début d’année 2020, une vingtaine d’ingénieurs spécialisés en mécatronique, innovation nouvelle énergie, interfaces diverses… Le groupe vient de publier des pertes nettes de 8,7 millions d’euros au premier semestre 2020 contre un bénéfice de 18,3 millions, un an auparavant. Il a annoncé une baisse du résultat opérationnel de 78 % à 5,2 millions d’euros. Son chiffre d’affaires a baissé de 35 % par rapport au premier semestre 2019.

La Direction précise que la crise sanitaire du covid-19 a impacté la très grande majorité des activités de l’entreprise dans toutes les régions du monde depuis le début de l’année 2020, ses gros clients, Loxam, Kiloutou, ayant décalé pour la plupart leurs commandes. Pourtant, « l’emploi en CDI reste stable pour l’instant » indique la CFDT. 360 salariés des bureaux d’études, de recherches, des fonctions support et des services prototypes, s’apprêtent à déménager dans le nouveau siège social, H3, qui sera la vitrine de Haulotte dans le monde. Certes, le virage technologique tout électrique des nacelles (Blue Company) prend du retard, mais le chômage partiel a fortement ralenti depuis mai, excepté quelques jours pour une partie des salariés en septembre dans l’établissement de l’Horme, à la suite d’une baisse d’approvisionnement.

La prochaine réunion CSE central aura lieu courant octobre et la CFDT va en profiter pour demander où en sont les demandes de formation des salariés, déposées lors des entretiens professionnels de 2020.