General Electric : la CFDT estime que le PSE sur Steam entame les capacités d’avenir de l’entreprise
General Electric (GE) abandonne le marché du charbon neuf, pour se maintenir sur le marché du nucléaire neuf, du service au nucléaire et du service au charbon.
Les centrales à charbon issues de GE et des ex-Alstom constituent la plus grande base installée au monde. L’actuel projet de réorganisation de GE est complexe. Annoncé jeudi dernier en France, il concerne environ 2 500 salariés.
La CFDT estime que les choix de la Direction sont discutables en ce domaine et devront faire l’objet de négociations avec les syndicats. Les discussions vont s’articuler dans le cadre des processus d’information/consultation aussi bien au niveau européen que français. Elles débuteraient cette semaine, pour l’Europe, et la semaine prochaine en France. À ce stade, la CFDT considère que le nombre de suppressions de postes en France proposé par GE entame non seulement la pérennité de l’entreprise, mais interrogent fortement sur la capacité future du groupe à répondre aux besoins du nucléaire français, aussi bien dans le domaine du parc nucléaire en France que dans celui de la filière d’exportation d’EDF.
La CFDT rappelle que les activités de Steam France sont incluses dans l’entité juridique GEAST ou l’État français dispose d’un droit de veto sur les décisions stratégiques. Pour la CFDT, ce projet de PSE comporte bien des impacts stratégiques majeurs et la CFDT n’hésitera pas à interpeller l’État français.
La CFDT va s’appliquer à analyser, activité par activité, le projet de la Direction dans les mois qui viennent. Et pour cela, elle pose déjà un préalable : obtenir de la Direction un délai d’analyse suffisant et plus que nécessaire au-delà du minimum légal de 3 mois. La prochaine réunion avec la Direction aura lieu le 8 décembre.
t.laurent
30 novembre 2020