General Electric : la CFDT déplore que GE troque les emplois en France contre les aides financières du plan Biden

Depuis fin juin, une information/consultation a été lancée au niveau européen sur les activités on shore wind de GE qui aboutit à près de 400 suppressions d’emplois en Europe dont 62 suppressions d’emplois en France.

La CFDT constate que le secteur éolien est très concurrentiel et actuellement en crise à cause de la course au gigantisme qui génère de coûteux problèmes techniques. Par ailleurs, en Europe et notamment en France, les autorisations d’implantation des éoliennes sont longues à cause des lourdeurs administratives ». Tels sont les arguments avancés par GE pour justifier sa réduction drastique d’activité en Europe et notamment en France dans ce secteur.

Mais la CFDT estime que la vraie raison de ce plan social est l’opportunité de l’Inflation Reduction Act qui favorise les activités industrielles sur le sol américain au détriment de l’Europe. Pourtant, la croissance de nouvelles constructions éoliennes est très prometteuse en Europe lors des 10 prochaines années. Le cabinet d’expertise qui intervient au niveau du comité d’entreprise européen évalue la croissance de ce marché à 13% par an en Europe sur 10 ans, au moins.

La CFDT déplore que GE laisse ainsi le marché éolien tricolore à la concurrence et troque l’emploi des salariés français contre des aides financières américaines au détriment de l’écologie. Elle propose un transfert de compétences du on shore vers le off shore : garder les équipes permettrait d’améliorer de façon continue les produits et d’augmenter la compétitivité de GE et les parts de marché dans l’éolien.