Forvia Faurecia FSE : la CFDT accompagne la transition énergétique

Les 1400 salariés de FORVIA Faurecia Systèmes d’Échappement (FSE) vivent la transition énergétique au sein même de leur entreprise sur le site R&D de Bavans (864 salariés, 133 prestataires, Doubs) et bientôt sur l’usine d’Allenjoie (250 salariés, Doubs).

En effet depuis 2019, les activités du site R&D de Bavans, à l’origine dédiées à la dépollution des émissions d’échappement, s’orientent vers l’hydrogène. Ainsi depuis cette date, les effectifs augmentent et des transferts internes des métiers de l’échappement vers les métiers de l’hydrogène s’opèrent.

Cette transition énergétique s’est réalisée avec entre autres :
• Des efforts importants pour décarboner les installations, usine d’Allenjoie labellisée zéro carbone.
• L’achat de sociétés spécialisées dans les nouvelles énergies comme l’hydrogène (ULLIT, etc.)
• Création de la joint-venture SYMBIO, co-entreprise de Faurecia et Michelin dédiée au développement des systèmes de piles à hydrogène pour tous types de véhicules.
• Une évolution des métiers de la métallurgie vers la chimie (Fabrication de réservoir en fibres de carbone à liner polymère).
• La création d’un atelier de fabrication de réservoirs ainsi que la mise en place d’essais.
• Des partenariats avec des entités reconnues dans le domaine (Universités, laboratoires, entreprises…).
• Des demandes d’aide accordées pour ses projets de mutation technologique et industrielle locale, avec notamment : une subvention de 4,9 millions d’euros accordée par la Région Bourgogne-Franche-Comté pour le nouveau centre d’expertise hydrogène, une subvention d’État accordée par l’UE qui pourra atteindre 213 millions d’euros pour le nouvel outil de production lié aux réservoirs…

À contrario, dans les usines, l’activité échappement est perturbée par l’actualité économique et géopolitique. Par exemple, la pénurie de composants électroniques qui affecte les clients impacte directement le volume des sites de production (Allenjoie, Poissy, Mulhouse et Messei dans l’Orne) et l’activité, avec des conséquences notables sur leurs salariés.
• Chômage partiel (APLD) et ses incidences sur le pouvoir d’achat et la vie familiale.
• Désorganisation du rythme de travail due aux stop & go des clients, et stress.

Du point de vue social, la Section CFDT Faurecia Bavans apprécie les transferts internes du personnel de l’activité historique échappement vers les nouveaux métiers de la mobilité propre. Néanmoins, la section aurait aimé un accompagnement, avec des formations dédiées aux nouveaux métiers, plus appuyé. Les salariés comprennent et accompagnent la stratégie de l’entreprise. Dans ce contexte, la Section CFDT regrette que malgré l’implication du personnel dans la reconversion de la société, aucun effort salarial n’ait été consenti par la direction ces dernières années conduisant cette année encore à la non-signature des NAO par les organisations syndicales et des mouvements sociaux sur de nombreux établissements dans les différentes divisions.