Adhérez en ligne
Bénéficiez d’un réseau, d’informations sur vos droits, d’un lieu d’échange…
Essilor/Luxottica : la CFDT constate un élan de solidarité de la Direction et des salariés au personnel ukrainien et russe
Les élus CFDT d’Essilor/Luxottica ont demandé à la Direction des informations sur leurs collègues ukrainiens et russes à la suite du déclenchement de la guerre en Ukraine. L’Ukraine et la Russie font partie de la zone Europe (EMEA) chez Essilor/Luxottica. La Direction du groupe a indiqué que « plus de 500 salariés » sont employés par Essilor/Luxottica en Russie (principalement wholesale) et « plus de 1 700 » en Ukraine (principalement retail).
Elle a mentionné que plusieurs actions avaient été mises en place pour accompagner ces salariés au mieux :
– Au niveau financier : maintien de salaire aux personnels en Ukraine indépendamment de l’arrêt des activités, paiement anticipé des salaires de février et du bonus annuel 2021 (et à venir les salaires de mars) pour les salariés russes et ukrainiens compte tenu de la situation inflationniste ;
– Mise en place d’équipes de gestion de crise, dans chaque pays, en contact quotidien avec l’ensemble des salariés (via messagerie sécurisée) ;
– Mise à disposition de locaux (avec des caves habitables et sécurisées) pour les salariés et leurs familles en Ukraine ainsi que des moyens de communication de l’entreprise pour rester en contact avec eux ;
– Mise en place d’une équipe chargée du soutien aux salariés ukrainiens dans les pays frontaliers (Pologne, Hongrie, Roumanie, Slovaquie) et en Turquie afin de les aider dans la mise en place d’hébergements temporaires, de supports logistiques, d’aide psychologique, de supports administratifs et financiers.
Ce dispositif de soutien devrait être renforcé dans les prochaines heures.
De son côté, la CFDT constate que de plus en plus de salariés français veulent aider leurs collègues ukrainiens. Elle a demandé si la Direction comptait mettre en place une collecte de vêtements et de denrées alimentaires non périssables, ou encore de dons tout en assurant aux salariés français que leur aide irait bien aux salariés ukrainiens du groupe.
