Deux Sèvres : la CFDT tient ferme sur les congés de départ à la retraite
Un accord des Deux-Sèvres, entre IUMM et Syndicats, prévoyait jusqu’à présent un jour de congé de préparation à la retraite, cinq ans avant le départ en retraite des salariés, trois jours de congés, quatre ans avant leur départ, cinq jours de congés, trois ans avant, sept jours de congés deux ans avant et quinze jours de congés, un an avant leur départ en retraite.
Or, cet accord est remis en cause par la nouvelle convention collective nationale (CCN) de la métallurgie qui renvoie à la négociation locale un certain nombre de sujets sociaux. La renégociation de cet avantage renommé récemment « congé de fin de carrière » par les employeurs des Deux Sèvres a commencé le 25 février dernier. Mais dans cette renégociation, la proposition de départ des employeurs rogne sérieusement cet ancien acquis. En l’occurrence, les employeurs des Deux Sèvres proposent seulement cinq jours ouvrés de congés dans les douze mois précédant le départ en retraite des salariés du département (sauf tutorat ou maîtrise d’apprentissage durant un an dans les trois dernières années d’activité).
Pour signer cet accord autonome par rapport à la CCN, la CFDT a demandé une période de transition jusqu’en 2029 afin que les salariés déjà engagés dans une préparation à la retraite en rapport avec l’ancien dispositif puissent garder leur avantage.
L’UIMM des Deux Sèvres n’a pas cédé à cette revendication. La CFDT revendique un retour à la table des négociations.