Calibracier : la CFDT constate que le dialogue social se construit à coups de sanctions disciplinaires

Chez Calibracier, entreprise de 37 salariés située dans le Cher à Vierzon, le dialogue social rime avec pressions et sanctions disciplinaires.

En septembre 2021, le patron de l’entreprise Calibracier s’est retrouvé face à la CFDT en appel devant les Prud’hommes à propos du licenciement, sans autorisation de l’administration, de deux candidates CFDT aux élections du futur CSE de l’entreprise.
Les Prud’hommes ont prononcé la nullité du licenciement. Ils ont reconnu aussi une discrimination syndicale à l’encontre de la CFDT. De plus, ils ont requalifié le coefficient professionnel d’une des deux candidates en l’augmentant de 30 points. Ils ont également condamné l’entreprise à verser 46 000 euros de dommages et intérêts pour l’une des candidates et 95 000 euros pour l’autre.

Le Syndicat Métallurgie du Cher qui avait aussi porté plainte au pénal pour entrave à l’exercice du droit syndical et à la désignation de futurs membres du CSE, doit percevoir le 16 février 2022, 2 000 euros de dommages et intérêts de la part de Calibracier, tandis que les parties civiles doivent recevoir 1 000 euros et 1 500 euros pour la partie administration.

La CFDT est satisfaite de ce jugement qui sanctionne les pratiques inadmissibles d’un employeur d’un autre temps.