Branche Jeux-Jouets et Puériculture : la FGMM-CFDT obtient une forte revalorisation des minima salariaux
Cette année, en entamant des négociations, la FGMM-CFDT savait que les discussions allaient être compliquées. Du côté des entreprises, le contexte économique était incertain et sans grande visibilité. Du côté de la branche, les sept premiers coefficients des minima salariaux étaient en dessous du SMIC et du côté des salariés, la FGMM-CFDT avait de fortes attentes compte tenu du pouvoir d’achat qui s’est significativement dégradé en quelques mois.
Au final, la FGMM-CFDT a obtenu 6,45 % d’augmentation pour le premier niveau des minima, soit une augmentation de salaire de 101 € brut mensuelle, portant ainsi le premier coefficient de la branche à 20€ au-dessus de la valeur du SMIC au 1er mai 2022.
Après une suspension de séance, les négociations ont abouti à :
• Pour les 9 premiers coefficients (115 à 180), une augmentation de 101€ mensuelle ;
• Pour sur les 8 coefficients suivants (190 à 330), une augmentation de 85€ mensuelle
• Pour les 5 derniers coefficients (370 à 560), une augmentation de 50€ mensuelle,
sachant que la branche du Jeux-Jouets bénéficie d’un système de majoration des minima en fonction de l’ancienneté.
La FGMM-CFDT a pesé sur cette négociation pour améliorer le pouvoir d’achat de nombreux salariés de la branche. Elle a signé cet accord dans l’intérêt des salariés et des futurs salariés de cette branche professionnelle notamment des ceux des TPE, bien souvent privés de négociations en interne.
t.laurent
10 juin 2022