Ascométal : Pour la CFDT, Ascométal mérite un vrai projet industriel et social et ne doit pas être bradé

Swiss Steel Group (SSG) a pris la décision, il y a quasiment un an de se désengager d’Ascométal, assurant par la voix de ses dirigeants vouloir garantir « un avenir industriel pour tous les salariés d’Ascométal » avec des repreneurs solides.

Fin mars, alors que se profilait un espoir de finalisation pour la reprise par ACCIAIERIE VENETE des sites constituant le cluster automobile, coup de théâtre : l’annonce brutale d’un désengagement total de SSG pour l’ensemble des sites (Hagondange, Les Dunes, Fos/Mer, Marcus, Créas-Holding), ce qui précipite Ascométal dans une nouvelle procédure de redressement judiciaire.

Les jugements de mise en redressement judiciaire pour les cinq entités d’Ascométal ont été prononcés le 27 mars au tribunal de Strasbourg où douze représentants des différents sites et CSE étaient présents.

Pour la CFDT, malgré deux redressements judiciaires subis en 2014 et 2017 et leurs conséquences douloureuses (fermeture de l’aciérie en 2017 et du laminoir en 2020 sur le site des Dunes à Dunkerque), Ascométal possède toujours d’énormes atouts. Ascométal est stratégique par les marchés desservis notamment l’automobile, la mécanique, le roulement (leader européen), l’aéronautique, l’éolien et l’armement, mais aussi du fait des process en jeu comme la fabrication décarbonées avec les aciéries électriques d’Hagondange et Fos/Mer ; des aciers affectés à différents marchés établis avec un centre de recherche (Créas) ; le positionnement géographique des sites et surtout des salarié.e.s dignes et prêts à relever les défis de demain.

Ascométal ne doit pas être bradé, chaque site doit poursuivre et maintenir son activité, ses emplois et ses compétences avec un vrai projet industriel et social.

Afin de tout mettre en œuvre, la CFDT est d’ores et déjà en contact avec les pouvoirs publics et l’État afin d’agir pour le maintien et la pérennité des sites d’Ascométal en France.