Arelec : la CFDT doit donner son avis sur les potentiels repreneurs le 4 octobre
Arelec est une société familiale spécialisée dans la production d’aimants pour l’industrie qui emploie 84 salariés près de Pau (Pyrénées-Atlantiques) ainsi que 80 salariés en Tunisie et qui réalise 15 millions de CA par an.
Dirigée par un homme de 74 ans, qui a passé la main à ses deux fils, en 2016, Arelec a été placée en redressement judiciaire pour 18 mois en raison d’une dette de 18 millions d’euros, avant d’entamer un plan de continuation. Les dirigeants ont vendu ses bâtiments et l’ont divisée en deux, il y a 3 ans, afin de lui fournir un ballon d’oxygène en matière de trésorerie. Leur vente a consisté à partager la charge du bureau d’études d’Arelec qui emploie 13 personnes avec la société Araymond au sein d’une joint-venture, elle-même spécialisée dans les accessoires automobiles.
De nombreuses aides de la Région et de l’État, ainsi que le recours au chômage partiel, ont permis à l’entreprise de survivre. Mais, faute d’une véritable stratégie industrielle et de résultat, le 9 août dernier, le tribunal de commerce de Pau l’a déclarée en liquidation, après avoir fait le constat d’une nouvelle dette de 10 millions cumulée depuis 2019. Le Tribunal a proposé une poursuite d’activité d’un mois, puis de deux, le temps d’identifier de potentiels repreneurs.
À ce jour, trois repreneurs potentiels ont fait des offres d’acquisition. Un seul d’entre eux a demandé à rencontrer les représentants du CSE : la CFDT a apprécié sa solidité financière et son dynamisme. Elle sera appelée par le tribunal de commerce de Pau à donner son avis sur les offres de reprise, le 4 octobre prochain.
À ce jour, les salarié(e)s n’ont plus de complémentaire santé. La CFDT s’attend à devoir négocier un plan social.
t.laurent
26 septembre 2022