Sedis : la baisse de productivité du site de Verrières-de-Joux fait craindre des conséquences en cascade
L’entreprise Sedis, premier fabricant français de chaînes industrielles emploie 60 salariés à Verrières-de-Joux (Doubs) et sur trois sites à Troyes (Aube) dont une partie dans l’usine, une autre au siège social et 158 salariés (équivalent temps plein) + 30 intérimaires sur une plateforme à La-Chapelle-Saint-Luc. La baisse de productivité du site de Verrières-de-Joux a poussé la Direction à décider du transfert de machines sur le site de Troyes.
L’étude de l’occupation des sols pour l’internalisation des machines sur le site de Troyes conclu à un manque de place pour procéder à cette opération qui conduirait à engendrer une gêne dans des ateliers.
De plus, le bail du site actuel de la plateforme logistique situé à La Chapelle-Saint-Luc expire en 2026 et une étude des sols a été réalisée sur le site de Troyes afin d’évaluer la pollution engendrée par l’activité industrielle.
Tout fait penser aux élus syndicaux que le site de Troyes sera sûrement déplacé avec en toile de fond la crainte du coût lié à la dépollution du site et son impact sur les finances de l’entreprise, et donc sur les salariés.
Les élus CFDT ont demandé au Directeur général la tenue d’un CSE central extraordinaire afin d’aborder le sujet, CSE central extraordinaire refusé dans la plus grande illégalité.
La CFDT exige que la Direction réponde à ses obligations et engage des échanges rapides avec les élus afin de clarifier l’avenir du site de Troyes.
t.laurent
18 décembre 2024