La CFDT déçue de la négociation des minima salariaux dans le SDLM
Le SDLM, la branche des services de distribution, location et maintenance du matériel agricole et de travaux publics, qui couvre 90 000 salariés dans plus de 7 500 entreprises négociait les salaires minimaux annuels cette semaine.
Avec un premier coefficient à 1 749 € brut issu de la négociation 2023, les premiers salaires de cette branche sont en dessous du SMIC depuis le premier janvier, une situation inacceptable pour la CFDT.
Les revendications de la CFDT, conformément à ses engagements en congrès, ont toujours été de favoriser les bas salaires qui souffrent le plus de l’inflation. C’est pourquoi elle a proposé un ajustement de la grille des salaires avec un coup de pouce plus important pour les premiers coefficients.
Malheureusement, malgré des efforts de négociation, nous n’avons pas pu parvenir à un accord salarial satisfaisant en raison de divergences fondamentales entre les organisations d’employeurs, et ce malgré une revendication CFDT d’augmentation linéaire qui faisait consensus pendant les phases de négociation.
Nous regrettons donc d’annoncer que l’accord salarial 2024 du SDLM ne sera pas signé par la CFDT, qui pourtant est l’organisation majoritaire avec 42 % de représentativité. Néanmoins, l’accord ayant recueilli plus de 30 % sera applicable.
Malgré la non-signature, les salariés du premier niveau disposeront maintenant d’un salaire minimum de 1 802 €, soit 36 € au-dessus du SMIC, ce qui reste tout de même léger pour une branche qui souffre d’un manque d’attractivité et qui souhaite attirer de nouveaux talents.
La CFDT restera combative pour faire évoluer positivement les rémunérations et les avantages des salariés dans la branche et dans les entreprises où les salariés lui font confiance.
t.laurent
26 avril 2024