Snop : la CFDT réclame une augmentation générale pour compenser l’inflation, malgré un chiffre d’affaires en baisse

Chez Snop (1 850 salariés en France et 5 000 en Europe), équipementier automobile installé sur 13 sites en France, les NAO ont commencé depuis le 3 mai et soulignent la faiblesse du marché français de la sous-traitance automobile par rapport à celle du reste de l’Europe. La Direction de Snop a bien conscience qu’en France l’inflation a explosé pour les salariés, mais elle a d’ores et déjà décidé qu’elle ne compenserait pas l’inflation.

En France, elle veut inclure une prime pouvoir d’achat (sans cotisation sociale) de 450 euros annuels dans l’augmentation générale qu’elle compte allouer aux salariés à partir de juin. Elle propose +3,2 % de la masse salariale en augmentation générale pour les non-cadres et + 3,2 % en augmentations individuelles pour les cadres, dont 450 euros annuels de prime. Sur les raisons du décrochage français en termes de chiffre d’affaires, elle ne donne pas vraiment d’explication.

De son côté, la CFDT qui privilégie les augmentations générales ne serait pas opposée à une prime exceptionnelle, à condition que celle-ci soit plus conséquente. Elle réclame une augmentation générale de +6,5 % incluant une enveloppe par site, une revalorisation de la prime de transport de 10 % et des primes vacances de 700 euros pour tous les salariés. Elle revendique aussi 4 % d’augmentations individuelles pour les cadres.

Les négociations salariales devraient être bouclées le 7 juin lors d’une troisième réunion, où la CFDT demandera à la Direction de faire encore un effort afin que les augmentations salariales soient à la hauteur des attentes des salariés.