Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi : pour la CFDT, une reprise de fondations est nécessaire
Après avoir vécu 23 ans de convergences et de synergies industrielles, l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi reconsidère les termes de son contrat.
Pour la CFDT Renault, vouloir réécrire un passé révolu n’était effectivement pas la solution. Il fallait tourner la page « Carlos Ghosn » et écrire une nouvelle histoire où chacune des parties puisse développer individuellement ses projets étayant ainsi favorablement une stratégie de partenariat renforcée. Pour Renault, cela se traduit par la création de « HORSE » avec la propriété́ intellectuelle de Nissan et par la création de « AMPERE » avec l’arrivée de Nissan dans son capital, dans les 2 ans à venir. Souhaitons alors que Mitsubishi s’y engage aussi.
Pour la CFDT, ce rééquilibrage des poids à 15/15 n’est qu’une conséquence des 43% détenus par Renault dans Nissan avec des obligations, mais sans possibilité́ de vote. Quant au 28% restants, gérés désormais sous l’égide d’une fiducie, il faut espérer que la vente s’opère aux moments les plus opportuns afin de ne pas pénaliser Renault.
Dans cette restructuration de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, la CFDT prend acte de l’accompagnement de l’État, un point majeur et surtout nouveau ! Elle acte aussi positivement les bonnes relations avec le Board de Mitsubishi, gages de futures belles coopérations industrielles favorables à la création d’emplois sur notre territoire national. La CFDT Renault suivra avec attention ce nouveau départ de l’Alliance et apportera, chaque fois que nécessaire, sa contribution pour préserver et développer l’emploi en France.
t.laurent
9 février 2023