Schneider Electric : la CFDT déplore la poursuite de la désindustrialisation du groupe en France
Comme bon nombre de groupes, Schneider Electric est le fruit, d’achats, de ventes de sites, d’activités toujours dans l’objectif de conquérir de nouveaux marchés, d’augmenter les marges et de satisfaire des actionnaires.
Depuis octobre, la CFDT constate une accélération de ces processus.
– Le 5 octobre, la CFDT a été convoquée à un CSEC extraordinaire sur la réorganisation de la Finance de Schneider en France. 109 emplois étaient concernés soit 23 % de l’effectif.
– Le 27 octobre, la CFDT a de nouveau été convoquée à un CSEC extraordinaire sur le projet de cession de l’activité Télémécanique Sensors à une entreprise Taiwanaise nommée Yageo. 301 salariés ont été concernés en France (production et R&D) dont 273 CDI (sur 1 100 salariés dans le monde soit 25 % du personnel en France).
– Le 17 novembre, la CFDT a assisté à un CSEC extraordinaire sur les activités stratégiques France Opérations d’évolution des sites Tesys avec, à la clef, des transferts d’activités en Lettonie et République tchèque, vidant au passage certaines lignes de production du site de Poitiers (Charente) et du Vaudreuil (Normandie).
Toutes ces annonces vont avoir de gros impacts sur les emplois directs et indirects et conduiront indéniablement à une casse sociale sur les sites français. La CFDT estime que les orientations stratégiques de l’entreprise sont floues malgré la communication distribuée aux actionnaires lors des différents conseils d’administration.
Elle constate que les élus du CSE se sentent mis à mal dans leurs rôles et fonctionnement et ont fait appel à différents experts dans tous ces dossiers, tant les délais de consultation imposés par la Direction sont courts.
t.laurent
29 novembre 2022