Métallurgie Auvergne : la CFDT signe un nouvel accord sur les minima salariaux
La CFDT signe un nouvel accord sur les minima salariaux 2022 qui améliore le pouvoir d’achat des salariés.
En Auvergne, les Organisations syndicales de la métallurgie ont demandé une réouverture de négociation pour l’année 2022 et obtenu une nouvelle réunion le 7 octobre dernier avec la Chambre patronale (qui couvre trois conventions collectives et négocie une fois par an pour les trois) sur les minima salariaux. Après plusieurs suspensions de séance, les partenaires sociaux ont réussi à trouver un accord, ce qui n’était pas à première vue évident.
La CFDT a obtenu +4,72 % sur le coefficient 140 qui se retrouve à 20 148 € annuel soit près de 8 % d’augmentation sur l’année 2022 et se trouve au-dessus du SMIC reconstitué à 19 743,97 €.
Entre +4,24 % et +3 % pour les coefficients de 145 à 240, auxquels s’ajoutent les +3,2 % déjà obtenus en mars.
Et +2 % sur les niveaux IV et V auquel s’ajoutent également les +3,2 % déjà obtenus en mars.
La CFDT estime qu’elle n’est pas si éloignée de ses revendications, avec des demandes de 6 % sur le bas de la grille jusqu’à 3,5 % sur les plus hauts coefficients. Son principe était de négocier une augmentation en euros à peu près équivalente sur toute la grille.
Pour la CFDT, c’est une avancée significative pour les salariés de la métallurgie en Auvergne. L’accord est donc aujourd’hui signé. La prochaine réunion de négociation se tiendra le 17 mars 2023 afin d’être le plus réactif possible si l’inflation et le SMIC s’envolaient.
Avec 3,2 % d’augmentation sur toute la grille, le dernier accord de mars 2022 sur la négociation des minima salariaux laissait six coefficients en dessous du SMIC annuel reconstitué à partir des diverses augmentations du SMIC du 1er mai et 1er août 2022.
t.laurent
21 novembre 2022