GE Steam power Systems et Service : la CFDT approuve l’accord SAPA
la CFDT approuve l’accord SAPA, mais reste vigilante sur le sort des salariés des activités fossiles.
EDF et GE ont signé un accord définitif relatif à l’acquisition par EDF de l’activité nucléaire de GE Steam Power. La CFDT a compris que, dans ce transfert, la signature tardive de l’accord SAPA (SAPA : Share and Asset Purchase Agreement), initialement prévue fin août, ou au plus tard courant septembre, était due à de nouvelles discussions entre GE et EDF. En France, trois entités sont concernées par cet accord : GE Power Systems, Power Service et Power Electronics. Cette fois-ci, les discussions, ne portaient ni sur le périmètre, ni sur les activités cédées (au total 3 401 salariés concernés dont environ 2 500 salariés en France), mais sur la valorisation du projet de vente, la sécurisation des contrats en cours, les contrats de service entre GE et EDF, et des clauses de non- concurrence, dans un contexte international devenu bien incertain.
Le SAPA est l’avant dernière étape du projet avant transfert :
Le SAPA est une étape engageante pour les deux parties, mais il reste encore un délai de 6 à 12 mois pour finaliser le projet avant la date du « closing », qui déclenchera le transfert des contrats de travail des salariés GE dans une nouvelle société autonome internationale, dont EDF sera actionnaire à 100 %.
La CFDT reste donc vigilante sur la mise en œuvre du projet et le « challenge » que constitue la viabilité de cette nouvelle entreprise, qui passe par la sécurisation complète de nos expertises, compétences et moyens, mais également par la capacité de relever le défi que constitue notre intégration dans le groupe EDF, ainsi que par celle de bonne exécution des projets nucléaires en France et à l’étranger.
De même, la CFDT restera très vigilante sur les activités « Fossile » restantes dans GE. Il s’agit de salariés (environ 1 200 en Europe dont environ 200 en France) ayant des compétences et expertises nécessaires dans les activités de services, que GE a décidé de conserver.
De plus, la CFDT rappelle qu’à ce jour, 355 salariés en Europe, dont 120 en France occupent des postes menacés, du côté « Fossile », en lien direct avec ce projet.
La CFDT de GE Steam Power accueille positivement cette signature, car elle considère que ce projet a un réel sens industriel et doit constituer un nouvel élan dynamique. Il renforce et sécurise la filière nucléaire française, son savoir-faire, le parc nucléaire français et la filière à l’exportation.
t.laurent
7 novembre 2022