Bureau Veritas : la CFDT en intersyndicale appelle à une manifestation le 19 octobre
Depuis septembre, les revendications salariales sont fortes, la colère grandit parmi les 7 500 salariés français, au sein de Bureau Veritas.
La CFDT, en intersyndicale avec quatre organisations syndicales représentatives, a fait valoir cette insatisfaction tous azimuts. Les Organisations syndicales ont demandé aux salariés de poster le 14 octobre sur le chat de la All Hands Call : « Stop au MÉPRIS, JE soutiens la grève ! » alors que les employés, les dirigeants et les parties prenantes avaient l’habitude de se réunir sur le chat pour discuter des sujets les plus importants.
Le 19 octobre, les salariés appellent à une manifestation sous le triangle de l’Arche de la Défense.
Ils refusent les 3,5 % d’augmentation salariale et les 200 euros de prime pour les salaires inférieurs à 30 000 euros brut, ancienneté comprise, que la Direction venait de leur concéder, sous la pression. Derrière leur colère qui ne tarit pas, c’est le fait que jusqu’à la mi-octobre l’Accord de télétravail n’ait comporté aucun dédommagement pour les salariés, que l’ancienneté ait été supprimée de même que l’avancement automatique, que les salariés au forfait heures ou jours aient été mis au niveau des minima de la convention collective du Syntec.
Et comble du comble, le fait que le salaire du patron de Bureau Veritas ait augmenté de 85 % tandis que la rémunération des actionnaires passait à 6 708 euros en 2022, après avoir atteint 8 631 euros en 2021 et 5 569 euros en 2020, soit 47,2 % d’augmentation des dividendes versés aux actionnaires en trois ans.
La CFDT estime qu’appliquer une logique financière à une entreprise porteuse de sens, ça suffit. Place à la reconnaissance pour les salariés, tous les salariés.
t.laurent
18 octobre 2022