Vallourec : la CFDT demande que les 550 millions d’aides de l’État soient employés à reclasser et à dédommager les salariés de Saint-Saulve
La CFDT est en contact avec les élus locaux de la région des Hauts-de-France, la Mairie de Valenciennes et celle de Saint-Saulve et quelques députés qui nous ont reçues à la sous-préfecture.
En ce qui concerne la fermeture de Vallourec Saint-Saulve, elle constate qu’aucune proposition de maintien de l’emploi n’est mise sur la table.
Elle déplore au contraire une volonté des élus de récupérer les terrains de l’entreprise après la fermeture.
La CFDT constate n’avoir eu aucun signe du Gouvernement sur ce dossier alors que la banque BPI a investi 550 millions d’euros sur 10 ans pour aider Vallourec, mais elle regrette que Vallourec ait utilisé cette somme d’argent public pour commencer sa délocalisation.
La CFDT estime que le choix de Vallourec de délocaliser au Brésil ses activités françaises et allemandes génèrera du transport et ne correspondra plus aux valeurs qui doivent désormais sous-tendre une société bas carbone.
Les principaux actionnaires de Vallourec sont les deux fonds de pension Appolo et SVP-Global. La CFDT souligne leurs gestions à très court terme et leurs pratiques de rentabilité au détriment de l’Humain. Nous réclamons que les 550 millions soient reversés à tous les salariés impactés par le plan social et demandons l’intervention de l’État pour conserver les compétences sur notre site.
Nous sommes étonnés de voir notre Premier ministre en banlieue le jour de l’annonce de fermeture dans quelques mois.
La réindustrialisation c’est maintenant, dixit Mr Macron.
La CFDT de Saint-Saulve n’est pas au CSE central de ce jour, car la Direction a très mal commencé le dialogue social et se moque des élus, sous prétexte de raté.
t.laurent
25 mai 2022