General Electric : la CFDT favorable, mais prudente face au rachat de l’activité nucléaire par EDF

Les turbines Arabelle passées sous pavillon américain lors de la cession des activités énergie d’Alstom à General Electric en 2014, équipant près d’un tiers des centrales nucléaires dans le monde, passent sous pavillon EDF.

La CFDT voit l’opération plutôt positivement d’un point de vue industriel. Cela permettra, elle l’espère, de redynamiser la filière et plus globalement l’industrie en France. Cette opération ne sera pas limitée à la France, elle implique des salariés à l’étranger en Europe, mais également hors Europe. Il convient donc d’avoir le détail de cet accord et particulièrement le périmètre exact concerné.

En effet, pour pouvoir juger du bien-fondé d’une telle opération, il est nécessaire d’avoir cette vision détaillée afin de considérer si le périmètre retenu a du sens et semble viable à moyen terme.

La CFDT se préoccupe également de l’avenir des salariés qui ne seraient pas dans le périmètre de la vente. Leurs activités ne concerneraient que des activités en déclin (centrales à vapeur non nucléaires) donc les postes de certains salariés pourraient être menacés.

Le projet de GE de constituer un pôle Énergie regroupant les activités de centrales à turbine gaz, centrales hydrauliques, éoliennes terrestres et marines, distribution d’énergie pourrait éventuellement recevoir ces salariés dans ces activités, mais aucune information n’est donnée par la Direction malgré l’insistance des élus CFDT à tous les niveaux (entités françaises, comité de groupe France, comités européens).

L’histoire de la vente d’Alstom à GE qui devrait être une réussite aux dires de nos dirigeants, reste dans la mémoire de beaucoup encore à ce jour.