Re-Nouveau France 2025 : la CFDT Renault s’engage
Les plans CAP2020 puis CAR21 qui avaient pour but de mettre le groupe Renault en trajectoire sur la stratégie véhicule électrique européenne n’auront pas été suffisants.
• Des choix passés de développement de véhicules pas toujours en phase avec la demande client, la persistance de la crise du Covid, à laquelle s’additionne une crise durable sur les semi-conducteurs, poussent la direction à poursuivre et amplifier son plan de réductions des coûts fixes, sans obérer le futur et la réussite du nouveau plan gamme.
C’est ainsi que la CFDT Renault a obtenu dans cette nouvelle négociation :
aucune fermeture de site sur les 3 ans de l’accord.
• La mise en place d’une rupture conventionnelle collective (avec un maximum de 1 700 salariés sur les 2 000 prévus initialement par la direction) et des dispenses d’activité pour les salariés à 3 ans de la retraite à taux plein.
• Un nouveau plan industriel pour la France, avec l’ambition d’y produire plus de 700 000 véhicules par an, et 9 nouvelles affectations de véhicules aux usines françaises dont une majorité de véhicules Zéro Émission.
• 2 500 recrutements pour l’ensemble du périmètre de l’accord, répartis ainsi : 2 000 en usine, 400 en ingénierie et 100 pour les fonctions supports.
• Un plan ambitieux de 10 000 parcours de formation, incluant des parcours certifiants dans le cadre de la transformation des métiers, des qualifications co-financées en temps et en argent par l’entreprise.
• Ouverture de la négociation en local en lien avec l’organisation du travail, sans exclusion de thème (nombre de jours d’ajustement et répartition de leur acquisition, taux de majoration des heures supplémentaires, etc.)
La CFDT, après avoir consulté ses équipes, engage sa signature dans cet accord qui a pour ambition d’assurer l’avenir des salariés Renault en France, en préservant la filière automobile, ainsi que le redressement économique du Groupe Renault sur le moyen et long terme.
t.laurent
14 décembre 2021