Ricoh Industrie France : la CFDT en intersyndicale obtient des concessions de la Direction
La CFDT en intersyndicale obtient des concessions de la Direction, après un accrochage sur la dégradation des conditions de travail
Au bout de nombreuses semaines de tension chez Ricoh Industrie France, en intersyndicale avec l’UNSA, la CFDT le 14 octobre dernier avait appelé les salariés chargés de la production de papier thermique à cesser leur travail afin d’obtenir des engagements de la Direction sur les conditions de travail.
En cause : le travail en sous-effectifs, le manque de moyens financiers, le manque de temps, les mobilités forcées…
Deux semaines plus tard, la Direction de Ricoh Industrie France a accepté de baisser le travail posté en répartissant les effectifs d’une équipe en 4×8 sur les autres équipes (sans perte de salaire). Elle a aussi limité le recours aux mobilités forcées en reconnaissant la différence entre deux métiers où les salariés devaient remplacer leurs collègues. Elle a redonné du temps pour certaines suppressions de postes en rallongeant certains contrats de travail jusqu’au printemps 2022. Elle a embauché une personne supplémentaire en journée pour le mixing et a supprimé les tâches redondantes pour les leaders.
Mais elle a laissé en suspens la création d’un groupe de travail avec des référents de terrain afin de régler tous les problèmes ainsi que les moyens financiers nécessaires.
La CFDT estime qu’il est déplorable d’en arriver aux portes du conflit pour régler des problèmes de conditions de travail, mais elle constate que le résultat est là !
Pour éteindre l’incendie, la Direction a proposé une prime Macron de 200 euros net sur la paie de novembre ainsi qu’une clause de revoyure lors des NOE 2022 en fonction des résultats de l’exercice 2021-2022. Pour l’ensemble de ces raisons, la CFDT a annulé l’appel à la mobilisation.
t.laurent
26 octobre 2021