Bosch Rodez : aux côtés des salariés, la CFDT appelle à de nouveaux projets industriels
Aux côtés des salariés, la CFDT appelle à de nouveaux projets industriels pour compenser les effets de l’arrêt du diesel
Vendredi dernier, la Direction du Groupe Bosch en France est venue faire des annonces sur le devenir du site aveyronnais Bosch situé sur la commune d’Onet-le–Château.
Heiko Carrie, président de Bosch France, a annoncé la suppression de 750 emplois sur les 1 250 que compte le site ruthénois et confirme la très longue agonie du site Bosch de Rodez qui a employé jusqu’à 2 000 personnes. Nous nous acheminons vers la destruction de la moitié des effectifs actuellement sur ce site. Cette restructuration et les conséquences engendrées sont liées à la baisse des ventes des véhicules diesel et à la décision du Groupe Bosch de stopper toutes les nouvelles études d’importance dans le domaine du gasoil. Il est apparu très vite la nécessité pour le groupe Bosch de s’arrimer à de nouvelles technologies destinées à remplacer progressivement les énergies fossiles.
C’est un véritable coup de massue et une trahison pour les salariés de ce site, lieu d’implantation du groupe depuis 50 ans. Bosch garantit le maintien de son effectif jusqu’en 2027 et souhaite arriver à l’horizon 2025 à la suppression des 750 emplois par des départs en préretraites, retraites et des départs volontaires.
Pour la CFDT, la survie du site Bosch Rodez est conditionnée à des projets industriels d’envergure pour pérenniser les emplois, mais malheureusement la Direction n’a donné aucune information sur le sujet. Il y a encore des débouchés industriels à faire valoir pour Bosch.
Pour la CFDT, les choses doivent être claires : la question ne se pose même pas !
La CFDT accompagnera tous les salariés dans ce contexte anxiogène et sera à leurs côtés.
t.laurent
9 mars 2021